Entretien avec Philippe LACROIX, directeur de Blaser Swisslube France

Y-a-t-il de grandes différences entre les lubrifiants de coupe et quelles sont les conséquences sur la production ?

Votre question devrait être à la base des choix utilisateurs et bien entendu s’évaluer avec des paramètres mesurables. Blaser Swisslube  a fait des analyses très poussées sur ce sujet.

Contrairement à la plupart de ses concurrents, il est un spécialiste, dont le coeur de métier repose à 90% sur les lubrifiants de coupe, qu’ils soient solubles ou entiers. Cette entreprise se distingue par sa capacité à innover, à proposer des solutions en avance et très abouties par rapport aux autres, avec des produits avant-gardistes tant sur les aspects techniques et sécurité que sur la productivité et rentabilité. Cette spécialisation concernant les lubrifiants de coupe est portée par les six laboratoires de R&D de Blaser et s’appuie sur la capitalisation des résultats d’essais au niveau mondial croisant les matières, les process, les lubrifiants et les outils. Une base de données unique au monde pour répondre à tous usages avec à chaque fois, le lubrifiant de coupe le plus adapté.

Dans la notion de coût et de contribution du lubrifiant aux process d’usinage, on s’aperçoit que les problématiques sont très variées. Dans le cas de l’entreprise EODA, une production diversifiée en lots de faible quantité, la productivité et le taux d’utilisation des machines sont déterminants pour assurer des prix attractifs pour les clients. La stabilité du lubrifiant (diminution sensible du nombre de vidanges) et le confort des utilisateurs participent à ce résultat global qui donne un très net avantage en terme de coût/performance au produit Blaser sur un lubrifiant classique. Pour d’autres utilisateurs ayant une production diversifiée, la réduction des coûts de maintenance machine ou la réduction de la consommation du lubrifiant sont sources de qualité, d’économies substantielles et de rentabilité en production.

Y a-t-il des entreprises pour lesquelles la contribution du lubrifiant est peu significative ?

Non, le lubrifiant impacte 95% des paramètres en production. Comme on vient de le voir dans le cas d’une production classique et diversifiée, nous pouvons en dire autant concernant un deuxième type de clients : les entreprises très « techniques » et/ou faisant de la série, qui recherchent avant tout la performance de nos produits. Pour répondre aux différentes problématiques, les produits et services Blaser ont la particularité d’être très complets ; c’est pourquoi nous attachons beaucoup d’importance à l’identification des besoins réels de ces entreprises : confort d’utilisation, sécurité des process, des personnes et moyens de production, baisse du pourcentage de rajout, qualité d’usinage, performance de la machine, réduction des temps de cycle, durée de vie des outils, stabilité etc.

Ajoutés un à un, ces multiples avantages séduisent de nombreuses entreprises, grandes ou petites, et tout particulièrement au moment de la crise en raison des économies réalisables en comparaison avec des produits classiques. Ces entreprises ont compris qu’avec 1 à 2% que représente la cote part des lubrifiants de coupe dans un coût de production, elles pouvaient avoir un fort effet de levier (positif ou négatif ) sur l’ensemble de leurs coûts de production. Et donc très largement rentabiliser l’éventuel surcoût par rapport à un lubrifiant plus classique !

pdfTélécharger l’article de presse (164 Ko)